église catholique
Saint-François de Molitor
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  Fin d’un monde…

 

 

Anniversaire de la grande guerre et du Bataclan, épidémies, typhons, sécheresses, guerres interminables aux quatre coins de la terre, tout cela nous donne des impressions de fin du monde.

 

À cela on pourrait ajouter toutes les découvertes médicales et scientifiques qui contribuent à bouleverser les équilibres. Certaines évolutions technologiques sont loin d’être neutres. N’avions-nous pas eu le réflexe de dire qu’il fallait monter dans le train de l’internet pour ne pas rester à quai ? Ne nous sommes-nous pas nous-mêmes moqués des premiers utilisateurs dont l’oreille était collée au portable ? N’avons-nous pas été désorientés par l’ordinateur portable, le télétravail et maintenant l’Intelligence Artificielle ?

 

Toutes ces mutations font aujourd’hui partie de notre quotidien. Elles changent tellement et si profondément nos comportements et nos modes de relations qu’elles nous font peur. Elles nous font peur parce que nous ne nous sentons plus nous-mêmes : elles entrent en nous comme pour prendre notre place, pour penser à notre place et ainsi nous priver de liberté, empêcher notre libre-arbitre.

 

Notre foi pourrait en être ébranlée et peut-être perdue...

Non, pas de défaitisme qui signifierait une perte d’espérance et de persévérance, mais au contraire, face à ces cataclysmes, nous devons réagir en chrétiens. De tels bouleversements sont signes de la fin d’un monde et non de la fin du monde. Pascal disait en parlant de la machine que : « elle ne dispose pas de l’ordre du cœur et de la volonté ».

 

Nous, chrétiens, face à ces bouleversements, nous devons exercer notre volonté et faire parler l’intelligence de notre cœur. Ceux-ci doivent être source d’émulation pour que nous nous tournions sans cesse davantage vers notre Seigneur et, plus encore, nous nourrir des Écritures afin de rendre témoignage : « cela vous aidera à rendre témoignage » (Lc 21,13).

En toute espérance et persévérance…

 

François Rochmann

diacre